Indispensable pour sécher les serviettes et chauffer les sanitaires, le radiateur sèche-serviette est à choisir avec minutie. Il peut être à inertie sèche ou fluide. L’appareil cumule une soufflerie et peut fonctionner comme une chaudière, la déclinaison à eau chaude peut-être mixte. L’usage et la résistance du dispositif sont des éléments à bien considérer dans le choix d’un radiateur sèche-serviette.
Pourquoi utiliser un radiateur sèche-serviette ?
Idéal pour chauffer une salle de bains ou sécher les serviettes, le radiateur seche serviette procure une certaine commodité aux occupants. Il est souvent conçu en aluminium ou en acier. Le dispositif pèse généralement 5 à plus de 15 kg et possède une largeur minimum de 50 cm pour une hauteur de plus de 1 m. Performant, ce système comprend deux tubes verticaux et plusieurs tubes transversaux. Ces derniers peuvent être ronds ou plats. À inertie liquide ou sèche, le sèche-serviette dispose d’une puissance variable. Celle-ci est à dimensionner en fonction de la surface des sanitaires.
Les radiateurs sèche-serviette se distinguent par leur énergie de chauffe et leur principe de fonctionnement. Méconnu de certains foyers, le radiateur sèche-serviette à eau est réservé aux résidences équipées de chaudières. Il assure les mêmes fonctions qu’un modèle électrique. Cette gamme est un radiateur à eau sèche-serviette.
Les types de sèche-serviettes électriques
Le radiateur sèche-serviette à inertie est composé de fluide à inertie sèche ou caloporteur. La première gamme comprend de la céramique, de la pierre de lave ou de la stéatite.
À inertie, le sèche-serviette à eau diffuse la chaleur conduite par le chauffage central du logement. Il est branché au chauffage par deux tubes. Le premier conduit l’eau chaude, tandis que le second contient l’eau refroidie. Celle-ci est ensuite réinjectée au réseau de distribution. Le sèche-serviette à eau doit fonctionner avec une chaudière centrale. Sa puissance de chauffe est estimée en fonction de la surface des éléments à chauffer. Ce détail est indiqué sur la fiche technique de l’appareil.
Le radiateur seche serviette mixte est un dispositif à eau incluant une résistance électrique. Celle-ci permet à l’appareil d’être opérable hors période hivernale. Indépendant de la chaudière centrale, le système peut fonctionner durant les premiers et derniers froids. Grâce à ses deux procédés de chauffe, cette gamme est à la fois pratique et économique.
Doté de porte-serviette en façade, le sèche-serviette rayonnant est un dispositif électrique diffusant la chaleur par rayonnement infrarouge long ou court. Assez énergivore, il convient à un radiateur d’appoint pour salle de bains.
Le corps de chauffe du radiateur
Simple à mettre en œuvre, le sèche-serviette électrique est le modèle de radiateur seche serviette le plus commun. Il produit et diffuse la chaleur via du liquide chauffé ou un élément solide.
Le sèche-serviette avec fluide caloporteur est doté de tubes transversaux où circule de l’eau ou de l’huile. Le liquide conduit et propage la chaleur. Soumis à une montée de température rapide, il est réchauffé par une résistance de puissance variable. Cette déclinaison est le modèle entré de gamme des radiateurs électriques.
Incluant une résistance à puissance variable, le sèche-serviette en céramique comprend des tubes transversaux plats. La céramique assure une bonne propagation de chaleur. Économique, elle pourvoit un bon rapport qualité-prix.
Composé de tubes transversaux plats, le radiateur stéatite possède un corps de chauffe robuste. Sa restitution de chaleur est bien meilleure que celle pourvue par la céramique. La résistance du dispositif est placée au creux de l’élément de chauffe.
Doté de bonne inertie, le sèche-serviette pierre de lave est généralement plat. La chauffe est assurée par une résistance électrique. Cette dernière garantit une propagation de chaleur efficace et durable. Elle a la même qualité que la stéatite.